Création du Skol Gouren Plouzané
Notre commune possède deux associations sportives. Il s’agit d’abord, bien sûr, de l’Étoile Saint Sané, – qui mérite bien la réputation favorable qu’on lui connaît, fondée en 1945, pour les joueurs de football – puis du club de lutte bretonne, Skol Plouzané qui vient d’éclore au printemps de cette année. La toute jeune association a révélé un sport plein d’attraits qui ne peut que soulever l’enthousiasme de tous.
Plouzané n’a au jusqu’ici que le football pour satisfaire les sportifs. Nous savons que les jeunes qui ne jouent pas au foot ou qui ne s’intéressent en rien aux activités du cercle celtique, s’en vont… Ils s’ennuient à Plouzané.
Un désir pressant de créer une nouvelle activité sportive est né de discussions entre jeunes. À Guipavas, un club de lutte existait depuis près d’un an. C’est par leur intermédiaire et leur aide précieuse que le lancement de la Skol Pouzané a été possible. Merci à leurs dirigeants, moniteurs et aussi au Comité de Bretagne avec une mention spéciale à Patrig ar Goarnig qui fut le premier entraîneur de la Skol.
Le mardi 13 mai 1969, le Comité de Bretagne organise à la salle Pionnier une rencontre de lutte comptant pour le championnat de Bretagne opposant les clubs de Gourin à Guipavas. Un public nombreux et passionné a suivi cette rencontre et tout de suite plusieurs se montrent intéressés pour pratiquer ce sport et souhaitent la création d’un club à Plouzané.
Le samedi 31 mai, beaucoup de jeunes assistent, salle Pionnier à une réunion d’informations sur la lutte bretonne. Michel André, président du Comité de Bretagne de la FFL anime les débats, aidé de Patrig ar Goarnig, vice-président et CTE venus spécialement de Rennes. Les questions sont nombreuses : local, tapis, licences, assurances, âge, entraînements avec quel entraîneur ?
Tout va très vite ensuite ; un bureau provisoire est formé. Une demande de subvention est immédiatement rédigée et déposée à la mairie.
Le lendemain dimanche 1er juin, les licences sont signées. Le dimanche suivant 8 juin, une équipe de gars décidés s’acharne à rassembler bottes de paille, sacs de copeaux pour confectionner un tapis rudimentaire en attendant qu’un tapis de mousse démontable leur soit procuré. Le mardi 13 juin, le tapis est enfin prêt. Patrig ar Goarnig est là, c’est le premier entraîneur. C’est formidable : il y a 11 lutteurs de Plouzané sur le tapis…
Nombre de licenciés en octobre 1969 : 30 lutteurs qui se retrouvent à la salle Pionnier pour tous les entraînements.
Paul Raguénès et Yvon Léon furent les deux premiers lutteurs du Skol à aller au CREPS de Dinard pour un stage de formation d’entraîneur 1er degré.
Marcel Balc’h et Jean-Paul Dreves obtiennent leur diplôme d’entraîneur 1er degré le 24 novembre 1971, toujours à Dinard.
- Composition du comité directeur
- Coprésident : Edmond Pionnier et Jean-Paul Kermarrec
- Secrétariat : Yvon Léon et Raymond Richard
- Trésoriers : Marcel Balc’h et Paul Raguénès.
Survol des trente premières années du Skol Gouren Plouzané
La Skol Gouren Plouzané a vu le jour en 1969, c’était à l’époque la deuxième Skol Gouren à ouvrir dans le Léon. La Skol Gouren Guipavas avait démarré en 1968 sous l’impulsion de Jean-Noël Kerboul et Patrig ar Goarnig. Mais ils comprirent très vite que sans ouverture de club dans le coin, sans adversaire, ils ne pourraient pas développer le Gouren.
Aussi l’opportunité de l’ouverture d’un skol à Plouzané en 1969 avec l’aide de Jean-Paul Kermarrec, qui était surveillant à l’école de Guipavas s’est faite. Il y eut donc une réunion de présentation du Gouren qui fut organisée avec Jean-Noël au bourg de Plouzané à laquelle participèrent une vingtaine de jeunes. Avec l’aide de Patrig ar Goarnig, c’est René Cardinal de Guipavas qui a été le premier entraîneur de la Skol Plouzané et les premiers entraînements se sont déroulés dans l’arrière salle du bar « Pionnier » à l’époque. Ensuite, ce fut Yvon Léon, Jean-Paul Kermarec, Luc Faou, Jean Leroux, Fanch Bellec, Olivier Gourvennec qui suivirent. Il faut savoir que dans le début des années 1970, Plouzané ne comptait que 3 à 4 associations sportives.
C’est une des raisons qui fit que le club se développa rapidement. Par contre dans les années 1974-1975, la skol avait du mal à se stabiliser : manque de salle ou du moins ayant des locaux trop exigus ; les jeunes entraîneurs qui partaient au service militaire ou travailler loin de nos terres… et j’en passe.
De plus dans les années 1975-1976, avec le départ de Patrig ar Goarnig, plusieurs lutteurs quittèrent le Gouren. Et pour couronner le tout, d’autres activités sportives virent le jour sur Plouzané. Nous fûmes chassés de notre salle en bois, sans chauffage, par d’autres associations et nous nous retrouvâmes avec un effectif à 20 lutteurs et sans entraîneurs. Heureusement les présidents successifs de l’époque, Joseph Bellec, François Foll et Francis Marc étaient très présents et demandèrent une participation massive des parents. La formation des moniteurs aussi fut mise en avant.
Nous n’avons pas pu recruter pour la saison 1976-1977 ; pourtant la skol avait compté jusqu’à 70 lutteurs.
C’est ainsi que je me retrouvai pour la saison 1977-1978 avec Christian Le Hir, entraîneur de la skol Gouren Plouzané avec pour seul diplôme celui d’initiateur. Pour la première année ce fut compliqué ; François Foll et Francis Marc étaient présents aux entraînements pour nous aider à maintenir la discipline pendant que nous nous occupions de la partie technique avec des jeunes comme Patrick Lamour, Éric Guennoc, Thierry Marc.
Malgré tous ces déboires, les résultats étaient toujours bons dans les compétitions. Les déplacements en car avec tous les parents supporters qui revêtaient le bonnet rouge et jaune, maintenaient leclub à flot. Il y a une compétition dont je me rappelle très bien, ce fut la coupe de Bretagne 1978. Les équipes de jeunes de la skol avaient dominé leur sujet, mais pour gagner le trophée général par club il nous fallait quelques points dans la catégorie senior et seul Christian Le Hir était licencié. C’est alors qu’on alla chercher Fanch Bellec qui rentrait du sapin et on recruta Yann Le Roux qui travaillait alors à Paris. Il paraît que Francis Marc avait été voir sa grand-mère à Yann pour l’inciter à rentrer ce week-end-là afin qu’il participe à la compétition qui avait lieu à Douarnenez. Toujours est-il qu’avec ces trois gaillards et surtout un Yann en folie qui a battu successivement André Léal, Christian Léal de Guipavas et Christian Le Bec de Larmor dans la même journée on ramena la coupe à la maison. Un arrêt au bar du Faou avait marqué la fin de cette journée mémorable.
C’est cet esprit de club et d’équipe que nous avaient enseigné nos aînés, dirigeants et lutteurs, qui me guidera dans mes années d’entraîneurs.
Un des points les plus importants de ma jeune carrière fut la fusion des deux fédérations qui régissaient le Gouren à l’époque, il y avait la « B.A.G » et la « F.A.L.S.A.B ». Cette réunification fut longue à mettre en place ; il y eut de nombreux travaux en amont de cette assemblée générale du 26 octobre 1980.
Cette réunification était nécessaire pour l’avenir du Gouren. Aussi je m’y investis en rejoignant le comité technique de la fédération en 1981. Plusieurs objectifs furent fixés, comme « Le Gouren, un sport à part entière », faire connaître le Gouren, un enseignement de qualité, des structures de fonctionnement solides, une reconnaissance officielle, un sport respectueux de son passé. La tâche était immense mais oh ! combien passionnante.
Pour revenir à la Skol Gouren Plouzané, tous ces changements dynamisèrent aussi le club. Car si de 1977 à 1980 nous n’étions que 1 ou 2 entraîneurs, on vit le retour d’anciens comme Dédé Grall et Christian Salaun en 1981, l’arrivée de Loïc Cras, ancien de Saint Pierre, en 1982, et les jeunes pousses comme Benoît Foll, Thierry Marc, Frank Menguy, Ronan Guennoc firent leur formation d’entraîneurs.
Il y eut aussi la création de la « F.I.L.C », Fédération Internationale des Luttes Celtiques, en 1985 qui donna au Gouren une autre dimension et des possibilités de tournois, stages, et championnats à l’étranger. Un challenge supplémentaire pour tous les jeunes. Ronan Guennoc de la Skol Gouren Plouzané en fut l’une des chevilles ouvrières. La Skol Gouren Plouzané organisa d’ailleurs l’un des premiers tournois internationaux de Gouren à Plougonvelin, sur la plage du Trez-Hir, en août 1985.
À Plouzané, dans les années 1985 à 2000, l’effectif variait de 50 à 75 lutteurs, ceux-ci encadrés par des entraîneurs formés et un enseignement de qualité.
Avec Christian Salaun et moi-même, deux hommes au caractère bien trempé et un duo d’expérience comme le titrait un journal de l’époque, nous avons été jusqu’à 7 entraîneurs diplômés à la Skol Gouren Plouzané : Fanch Mazé, Christian Salaun, Benoît Foll, Jean-François Pibouleau, Ronan Guennoc, Thierry Marc, Bruno Marc. C’est pour cela que nous avons pu mettre en place jusqu’à 5 à 6 entraînements par semaine et le travail par catégorie d’âge était préparé en amont de façon à avoir un suivi technique et foncier. On ne se marchait pas sur les pieds, des plannings d’encadrement étaient mis en place avec des responsables d’entraînements et les techniques à travailler pour développer le gouren du plus jeune au plus âgé. De plus, des interventions d’initiation étaient réalisées dans les écoles primaires de la commune. Ce genre d’encadrement et d’organisation permit au club de progresser, de se structurer et d’avoir un effectif stable et de pouvoir construire quelque chose de pérenne.
Les résultats en compétitions suivaient, et parfois une petite carotte, non des carambars, par combats gagnés chez les plus jeunes, motivait les troupes. Certains doivent s’en rappeler.
La formation de nouveaux entraîneurs continua pour préparer l’avenir, ce fut au tour de Jean-Paul Goarzin, Jean-Luc Abarnou, Sylvain Bégoc et j’en oublie certainement.
Durant toutes ses années, de nombreux titres furent gagnés, l’esprit club et équipe furent souvent mis en avant, même si bien sûr les compétitions individuelles permirent à de nombreux lutteurs de gagner en participant aux différents championnats fédéraux et internationaux.
Un autre volet de mon activité, que j’avais à coeur de mettre en avant, fut les démonstrations et spectacles son et lumière que j’organisais. Parmi ceux-ci il y eut une merveilleuse prestation à « La nuit des arts Martiaux » à Courbertin en 1985 devant 6 000 spectateurs, une démonstration à Bercy en 1988 à la nuit des sports de combat, et un « gala de Gouren », spectacle son et lumière en 1988 à Brest, sans parler des galas lors des anniversaires du club. Cela demandait pas mal d’énergie, mais l’engouement de tous ces jeunes à participer et démontrer les valeurs du Gouren à travers ces prestations étaient intéressantes.
Christian Salaun quitta la skol Plouzané en 1998, – si je ne me trompe Christian ? –, pour ouvrir la Skol Gouren Brest. Un beau challenge pour lui, qui permit de mieux faire connaître le Gouren dans une grande ville. Bravo Christian. Moi, je quittai le Gouren en 2003 pour raison professionnelle essentiellement. Je laissai l’avenir du Club à Benoît Foll et Jean-Paul Goarzin qui continuèrent à faire vivre le Gouren dans notre commune. Merci les gars.
Je m’étais un peu éloigné du Gouren pour de nouvelles activités, mais quand mon ami Jacques Guermont me demanda de participer à la réalisation du championnat d’Europe des luttes Celtiques en 2016 à la Brest Arena, je dis oui tout de suite. La préparation, qui dura 2 ans, de cet événement nous permit de vivre des moments forts et exaltants.
Avec le COCELIC, Comité d’Organisation des Championnats d’Europe des Luttes Celtiques, nous avons, je pense, réussi à mettre en lumière ces disciplines. Ce coup de projecteur aurait pu avoir un effet durable, car le public était très nombreux, les jeunes lutteurs avaient les yeux qui brillaient de voir leurs champions dans un environnement tout autre que celui qu’il voyait à chaque compétition, et l’image plus moderne des luttes celtiques a je pense servi le Gouren. Malheureusement il n’y eut pas de suite.
Donc pour ma part j’ai beaucoup reçu du gouren, je pense que j’ai aussi donné ma part à la vie de ce sport qui a été ma passion pendant 31 ans. Aujourd’hui j’ai tourné la page, je souhaite une longue vie au Gouren à Plouzané et que la fédération de Gouren et la FILC continuent à développer ce merveilleux sport.
2000-2019 – La Skol Gouren Plouzané se dirige vers son 50ème anniversaire
En 2000, c’est René Garello qui est Président de la Skol depuis déjà cinq ans. Bien qu’à cette période il y ait eu un changement de génération dans les responsables avec le départ de quelques figures comme Fanch Mazé, Guy et Odile Begoc, les résultats sportifs sont excellents. C’est une époque florissante avec des équipes de poussins, benjamins et minimes qui gagnent à peu près tout en concurrence avec Guipavas.
Cependant, dans le courant de l’année 2004, René Garello qui est Président depuis neuf ans, souhaite passer la main. Les volontaires ne se bousculent pas pour s’impliquer ; et c’est un jeune lutteur, Jean-Marie Menesguen qui prend la Présidence. Cerise sur le gâteau, l’année suivante, c’est aussi lui qui gagne le tournoi du Dellec organisé depuis une petite dizaine d’années. Un Président vainqueur au Dellec, quelle belle image pour le club ;
Jean-Marie Menesguen est épaulé dans sa tâche administrative par Mathieu Rivoalan. Ces deux personnages font aussi partie des nouveaux éducateurs diplômés. Sportivement, c’est bien que les lutteurs, entraîneurs de surcroît, soient aussi administrateurs. Mais Jean-Marie Menesguen doit bientôt quitter le club. Il part comme pompier de Paris, un métier passion pour lui. Mais il ne quitte pas le club sans s’assurer de sa pérennité. Pour le suppléer pendant son absence, il regroupe autour de Mathieu quelques éléments comme Guillaume Héry et Antoine Calvez qui prennent quelques responsabilités. Il y a aussi un investissement des principaux parents qui n’étaient jusqu’alors que bénévoles comme Nelly Rivoalan et Marc Cambot.
Ayant à ce moment-là envie d’épauler les jeunes, ils s’investissent dans la recherche de sponsors. C’est aussi à cette époque qu’est mis en place un partenariat avec le Centre Breton d’Art Populaire. Ceci permet lors des manifestations, d’avoir plus ou moins de musiciens pour améliorer les défilés de lutteurs. Ce partenariat organisant aussi avec nous le tournoi du Dellec, prend en charge le Fest-Noz. En fait, c’est Benoît Foll et Jean-Paul Goarzin musiciens au Centre Breton, qui ont permis de tout démarrer. Le Groupe An Doll qui a été créé pour animer le premier tournoi du Dellec tourne depuis vingt ans.
En 2005, pendant le mandat de Jean-Marie Menesguen, Marc Cambot prend en charge la trésorerie en remplacement de Jacques Guiader en poste depuis l’époque de Francis Marc.
Le début des années 2000 surfe sur de nouvelles données. Les jeunes adultes sportifs voguent régulièrement les uns après les autres vers de nouveaux horizons professionnels. La Skol aura ainsi un creux entre 2002 et 2005 ; il ne reste que 29 licenciés. Mais c’est sans compter sur les entraîneurs Benoît Foll et Jean-Paul Goarzin qui auront fort à faire pour maintenir effectifs et résultats. Jean-Paul Goarzin, lui-même élève de Fanch Mazé et Benoît Foll déploient des trésors de pédagogie bluffante pour susciter l’intérêt des enfants au Gouren.
La Skol Gouren Plouzané tire son épingle du jeu grâce aussi à son équipe dirigeante qui entretient l’esprit familial et convivial à tout prix.
En 2007, Nelly Rivoalan, mère de Mathieu, accède à la présidence. Le secrétaire est Pascal Pat et Marc Cambot est reconduit trésorier. Ce bureau essaie toujours d’améliorer la Skol sur trois axes : les effectifs – il faut se faire reconnaître et recruter –, les résultats sportifs et maintenir la trésorerie. Le club arrive désormais autour de 40 licenciés. Avec la formation de nouveaux jeunes encadrants qui s’impliqueront ensuite bénévolement, le coût des licences reste abordable. La progression est constante tant dans le nombre des lutteurs que dans les résultats.
En 2011, c’est à Marc Cambot qu’échoit la Présidence du club avec toujours les entraîneurs emblématiques Benoît Foll et Jean-Paul Goarzin. C’est ainsi que seront formés de très bons lutteurs puisque dès 2012, régulièrement, certains seront sélectionnés pour les championnats comme Thomas Kérébel puis plus tard en 2013, Hugo Chonavel en Espagne.
Ce qui est très important aussi, c’est qu’autour des encadrants sur le tapis, il y a un collectif travaillant en osmose. Sont mis en place un tournoi d’hiver et un tournoi d’été dans lesquels s’investissent totalement les bénévoles. Les sponsors sont de plus en plus nombreux et généreux.
En 2014, deux lutteurs seront sélectionnés pour aller au León en Espagne.
L’apogée de la communication autour du Gouren a été atteinte lors de l’organisation des championnats d’Europe de Gouren et de Back Hold à l’Aréna de Brest en avril 2016. Quatre lutteurs de Plouzané sont sélectionnés : Thomas Kérébel en sénior, Goulven Tassel, Gwenhaël Cissé et Hélori Coail en espoirs. Tous décrocheront le titre de champions d’Europe dans une, voire deux, des disciplines. La Skol Gouren Plouzané a participé activement à la préparation de cet événement qui a occupé la toute nouvelle arène brestoise pendant une semaine entière.
2016 fut une année exceptionnelle. Quelques mois plus tôt, ils avaient déjà gagné le challenge par équipe adultes. Depuis plus de dix ans que la Skol Brest dominait, la Skol Plouzané pouvait être fière. Il faut ajouter en 2014, en trophée, la coupe de Bretagne des skoliou qui nous avait échappé depuis quelques temps.
Ces épreuves et ces victoires ont perduré, imprimant un renouveau et une dynamique à cette toute jeune équipe, très soudée, de sportifs, de parents et d’administrateurs. Cela a permis aux goureniens de remporter de nouveau en 2016 et la saison suivante les titres de champions de Bretagne par équipes :
– 12 titres au challenge de Bretagne par équipe,
– 7 titres à la coupe des skoliou
– 7 titres au challenge jeunes
Dans les années qui suivirent, ces heures glorieuses et méritées, la politique de formation a permis à Thomas Kérébel de réussir à obtenir tous leurs diplômes. Ces jeunes hommes plein d’espoir se sont très investis dans l’encadrement et ont toujours répondu présents bénévolement et en dehors des entraînements quand il s’est agi de devoir faire une démonstration ou de participer à une formation dans les écoles. Ce sont des exemples.
En 2016, Marc Cambot laisse la place de Président à Soiz Kermanac’h qui nous a malheureusement quittés précipitamment.
Depuis 2019, c’est Joël Marc qui dirige la Skol avec pour secrétaire Stéphanie Tassel reconduite à son poste et un tout jeune vice-président, Sylvain Lansonneur. C’est là, un moment très important. Il faut pour lui, préparer les 50 ans du club. Quelques anciens reviennent comme Franck Menguy et Thierry Marc qui secondent bien Benoît. Autour de Joël Marc, il y a aussi Hélori Coail, lutteur confirmé qui a passé ses diplômes d’éducateur pour s’occuper des jeunes. De plus, au bureau il a le portefeuille du club puisqu’il en est le trésorier secondé par Gwenhaël Cissé.
Pour assurer la relève dans les années futures, place aux jeunes. Quand tu as fait de la lutte c’est pour la vie il en reste toujours quelque chose.
Longue vie à la Skol Gouren Plouzané!
Liste des Présidents de la Skol Gouren Plouzané
Période | Nom |
1989-1971 | Edmond PIONNIER Jean-Paul KERMARREC |
1972-1973 | Joseph BELLEC |
1974-1978 | François FOLL |
1979-1982 | Francis MARC |
1983 | Christian SALAUN |
1984 | Alain GUENNOC |
1985-1989 | Francis MARC |
1990-1991 | Guy BEGOC |
1992-1993 | André GRALL |
1994 | Jacques GUIADER |
1995-2004 | René GARELLO |
2005-2006 | Jean-Marie MENESGUEN |
2007-2010 | Nelly RIVOALAN |
2011-2016 | Marc CAMBOT |
2017-2018 | Françoise KERMANAC’H |
2019-2024 | Joël MARC |